Gilets jaunes – Comparutions

La justice a encore eu la main lourde. Repéré par hélicoptère en train de défoncer une caméra de surveillance métro Jean-Jaurès le 22 décembre dernier, Boyan a écopé de six mois de prison, dont trois avec sursis, d’une interdiction de manifester à Toulouse pendant deux ans et d’une forte amende. En parallèle, Rémi a pris six mois dont 5 avec sursis pour montage de barricades et jets de projectiles. (Source : La Dépêche du Midi).

Benoît est sorti du coma

D’après Actu.fr, Benoît, gilet jaune touché par un tir de flash-ball à Toulouse le 1er décembre dernier, est sorti du coma. Ses avocates ont demandé l’interdiction des armes LBD (lanceur de balle de défense) en attendant que l’IGPN livre ses conclusions. On risque de les attendre longtemps.

Les flics ont déjà eu leurs étrennes.

Aux doux rêveurs qui pensaient déjà que les flics allaient se ralier aux gilets jaunes, suite à la grève annoncée des commissariats, vous pouvez remballer vos fanions et vos petits drapeaux. Les tractations sont terminées et l’Etat va pouvoir compter à nouveau sur ses chiens de garde pour assurer ses arrières. Le gouvernement continue son travail de sape et de division. Déjà on pouvait trouver de mauvais goût le fait de se mettre en grève parce que les heures supplémentaires ayant partiellement servi à foutre sur la gueule des manifestants n’avaient pas été payées. Mais bon ça pouvait passer pour un début de fronde. C’est désormais terminé. Castaner leur a promis ce qu’ils avaient demandé, à savoir une augmentation de 120 balles/mois au bout d’un an. En revanche, les gilets jaunes peuvent toujours continuer à se gratter. Voir l’article de La Dépêche.

Pot commun

Stéphane Trouille, de l’équipe Adhoc, a été arrêté le 8 décembre dernier lors des manifs GN et pour le climat. Il restera en prison à Valence jusqu’au 26 décembre. Une caisse de soutien pour les frais à venir est en place. On peut lui adresser des petits mots d’encouragements et de soutien à cette adresse : Stéphane Trouille / Centre pénitencier de Valence / Chemin Joseph Astier / 26000 Valence.