Blocage national des rectorats

L’AG des grévistes de l’éducation appelle le Jeudi 4 Avril à une grève massive et au blocage des rectorats de toutes les académies.
Pour un service public d’éducation égalitaire et accessible à tou.te.s, contre le tri social et la sélection, pour dénoncer les violences policières. La suite sur IAATA.

Bienvenue à bord

La répression subie depuis quatre mois de mobilisation sociale semble avoir surpris tout un pan des enseignant.e.s qui ne s’attendaient pas à un tel degré de violence de la part de leur congénères de la flicaille. Bienvenue à bord, nous sommes désormais dans le même bâteau et la violence entraperçue lors du blocage du rectorat ce mardi matin n’est qu’un avant-goût des mesures répressives auxquelles ils/elles vont être confronté.e.s dans les mois à venir. Des chomeur.e.s aux précaires, des fonctionnaires aux employé.e.s du privé, personne n’est plus à l’abri et la seule question que tout le monde se pose est à quel moment va s’opérer la levée de boucliers générale.

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Appel à solidarité squat Saint-Pierre

C’est désormais officiel. En 2019 en France, le droit de propriété prime sur les droits humains. Le 12 mars, la flicaille et quelques affidés des métiers du bâtiment sont intervenus au squat du quai Saint-Pierre pour prendre des photos des lieux mais aussi couper l’électricité aux occupants. On sait pas trop l’objectif si ce n’est ajouter encore plus de misère à ceux qui y sont déjà jusqu’au cou et, accessoirement, anticiper la fin de la trêve hivernale qui devrait remettre à la rue la centaine d’occupants du squat qui devront chercher à se reloger. En attendant, le squat lance un appel aux dons. Plus de détail sur IAATA.

Cercle des Voisins du centre de rétention de Cornebarrieu

Communiqué de presse :

Ce mercredi 9 janvier 2019, un homme a été expulsé du centre de rétention de Cornebarrieu. Histoire banale ! me direz vous. Histoire qui mérite, en tous cas, qu’on revienne sur son déroulement car elle se renouvellera sûrement au cours de l’année qui commence.

Comment un homme, ayant une compagne française, qui ne cache pas son identité mais crie qu’il préfère mettre fin à sa vie ici plutôt que d’être torturé dans son pays d’origine, peut-il être expédié au 32ème jour de rétention ?

Avait-il épuisé toutes les ressources possibles pour être admis à rester sur le territoire français ?

L’État français a t-il contrevenu à la loi ?

Qui est responsable de cette expulsion ? Qui sera tenu pour responsable si les menaces de mort sont mises à exécution là-bas ?

Mais peut-être resterons simplement nous sans nouvelles de cet homme sans rien savoir d’autres que le jour et l’heure de son expulsion et nous oublierons.

Pour tenter de répondre à ces questions, il faut connaître la loi ou plutôt les lois de plus en plus dures qui régissent le Code d’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile( CESEDA).

L’État français n’a sans doute pas contrevenu à la loi qu’il a concoctée à l’image du peu qu’il accepte de donner aux demandeurs d’asile. Cet homme a demandé l’asile, les juges de l’OFPRA ne lui ont pas accordé. Il reçoit alors une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) et est placé en rétention en vue de son expulsion.

 

Avait-il d’autres voies de recours ? Les a t-il utilisées ? OUI, il en avait. Et NON il n’a pas eu la possibilité de faire appel à la Cour Nationale du Droit d’Asile.

Placé en centre fermé, il a paniqué. Il a vu plusieurs juges de la juridiction de Toulouse qui ont tous ordonné la poursuite de sa rétention. Ce matin, un dernier espoir était permis avec son passage devant un autre juge en cour d’appel. Mais deux policiers sont venus le chercher dans sa cellule pour l’emmener à l’avion.

En effet, la loi propose mais l’État dispose ou autrement dit, l’appel n’est pas suspensif et l’Ordre peut être exécuté. Donc NON il n’a pas eu la possibilité d’utiliser ce recours devant un juge en cours d’appel.

Alors, qui est responsable de ce traitement inhumain et indigne ? La loi a été votée par les députés, elle est appliquée par les juges mais un juge en appel peut en s’appuyant sur le même texte de loi invalider la décision prise par un autre magistrat auparavant.

Les policiers sont là pour exécuter les ordres qu’ils reçoivent avec également plus ou moins d’humanité.

Les avions s’envolent avec des voyageurs consentants ou non, les pilotes le savent, l’acceptent mais peuvent refuser.

Tout un chacun doit savoir ce que l’État fait en leur nom. Des citoyens solidaires sont là pour observer, dénoncer ce qui leur paraît indigne. Ils le font savoir.

C’est ce que nous avons tenter de faire le 4 janvier dernier en alertant les médias par un communiqué de presse.

Il est malheureusement resté lettre morte. Aucun média n’a passé ce communiqué dans ses colonnes.

Alors comment s’étonner que ce 9 janvier 2019 au matin, un homme a été renvoyé à son destin dans son pays d’origine dans l’indifférence générale.

Mercredi 9 janvier 2019

contact@cercledesvoisins.org

Soutien à Rizvan le 9/01/2019.

PARU SUR le fb du Centresocialautogéré Crea

Mardi 8 janvier 12h30 dans la salle 2 du Tribunal Administratif
La décision tombe comme une injustice, comme d’habitude. Aucune prise en compte de la vie de Rizvan et de sa famille à Toulouse depuis 2015. La juge confirmera l’OQTF et l’IRTF des 3 personnes enfermé.e.s.

Mercredi 9 janvier, 9h30, audience en appel devant le JLD
Encore un espoir de sortir en contestant les conditions de son arrestation et de son audition sans traducteur devant la cour d’appel.

SOYONS NOMBREUX ET NOMBREUSES UNE NOUVELLE FOIS POUR SOUTENIR RIZVAN ET SES PROCHES A 9h30 LE 09.01.2019 A LA COUR D’APPEL DE TOULOUSE (ENTREE PALAIS DE JUSTICE)

Rizvan remercie du fond du coeur toutes les personnes présentes ce matin (sauf la juge et la flicaille!).

Force à lui, solidarité avec toutes les enfermé.es

Les enfants de la plaine

Réédition le 15 janvier prochain de la compil en hommage aux victimes du 5 novembre dernier. Les fonds seront reversés aux associations de soutien aux habitants de la Plaine, Noailles ainsi qu’à la Machine à coudre. Les commandes sont à effectuer chez Lollipop.

Pot commun

Stéphane Trouille, de l’équipe Adhoc, a été arrêté le 8 décembre dernier lors des manifs GN et pour le climat. Il restera en prison à Valence jusqu’au 26 décembre. Une caisse de soutien pour les frais à venir est en place. On peut lui adresser des petits mots d’encouragements et de soutien à cette adresse : Stéphane Trouille / Centre pénitencier de Valence / Chemin Joseph Astier / 26000 Valence.