Les vases communicants

La Mairie de Toulouse chouine, la Dépêche chouine. Dans un article du 25 janvier, le journal faisait un focus sur les horodateurs pétés à l’occasion des manifs depuis le mois de novembre 2018. Dans une introduction relatant les dégâts sur les bâtiments publics, les banques, les agences immobilières, les abribus, les commerces (ça mange pas de pain et tant pis si c’est pas vrai, ça donne l’occasion à la Mairie de leur filer un peu de blé), la Dépêche poursuit sa litanie sur le coût engendré par le passage de la marée jaune hebdomadaire en prenant toujours bien garde de chercher à comprendre les raisons pouvant amener à ces extrémités et les points communs qu’il pourrait y avoir entre les diverses institutions touchées (au hasard, la spéculation ?). Bref, le journal continue à bien faire attention à ne pas faire du journalisme et à rester le porte-parole des élites du secteur pendant que les Gilets jaunes y sont vus comme des fous furieux descendant des montagnes le week-end uniquement pour péter des trucs. Pour un article sur les violences policières, il faudra attendre un peu. Apparemment c’est pas encore à l’ordre du jour.